Anne Durez — Souvent je n’en reviens pas

Performance le 24 octobre à 19h
Exposition du 25 octobre au 30 novembre 2013
du mercredi au samedi de 15h à 19h.

Une exposition en deux temps
Première époque : la revanche du paysage du 25 octobre au 9 novembre
Deuxième époque : feeling of existence du 13 novembre au 30 novembre

Je m’étais réveillée. Bercée, je naviguais au gré d’une houle qui ne ressemblait en rien à celle de l’Atlantique. Un sentiment lénifiant dessinait plutôt une mer fermée, plus partagée dans son rythme respiratoire, avec un mouvement aléatoire concentrique quand, des bords, la vague ramène au centre l’énergie de sa course, provoquant un creux à l’intérieur, avant qu’une nouvelle trajectoire ne traverse l’onde à rebours, dont le flux mènera fatalement vers les côtes. Ainsi, rien ne bousculait rien. Juste un mouvement perpétuel, inébranlable.
Anne Durez.

Anne Durez est une artiste rare. Après Se eles se calam, sa performance à la galerie Vermelho de Sao Paulo, en 2008, elle revenait avec Les mains fragiles , programmée au Mac/val en 2012. La performance qui ouvrira l’exposition en deux volets à Contexts, tend un fil avec cette dernière. Il y est question du corps, de sa résistance, de ses métamorphoses, de son identité. Avec ces deux volets, l’artiste renoue avec l’exposition et le paysage. Il s’agit d’un voyage. Un voyage dont on ne sait jamais ce qu’il est, halluciné ou réel. Le réel y doute de lui-même et l’artiste fait figure « d’anti-Pénélope » qui explore sans relâche et n’attend rien.

Carla Bottiglieri et Dimitri Aldo Ho-Kong-Ciat ont collaboré à la performance Souvent je n’en reviens pas, le 24 octobre 2013.

Photographies de l’exposition

Jean-François Dumont, un bureau sur l’art contemporain [email protected]